Résumé : Le grand cycle romanesque sur l'histoire des faïenceries quimpéroises, commencé avec La Vierge de faïence et poursuivi dans La Fille du faïencier, nous entraîne sur les pas de celle qui fut l'inlassable artisan de la pérennité de la Grande Maison . Débutée à la fin du XVIIe siècle, cette grande aventure a traversé la fin de l'Ancien Régime et la Révolution, jouant sur tous les plans techniques, politiques, économiques pour assurer son avenir en ces temps instables. La nouvelle période qui s'ouvre, jusqu'à la restauration monarchique, ne connaît que trop peu encore paix et prospérité. Et c'est pourtant à une maîtresse femme qu'il revient de conduire les destinées des ateliers à Locmaria. Elle assure cette tâche avec une longévité exceptionnelle, un sens aigu des affaires et des intérêts de son clan. Un clan lui-même déchiré entre le regret d'une République avortée et les heurs et malheurs d'un Empire éphémère, dans un saisissant tableau de la vie publique d'alors. Mais tandis que la production faïencière décline inexorablement dans les grands centres du pays, Madame la faïencière parviendra-t-elle à garder à Quimper son rang artistique et son savoir-faire ?