Résumé : "Son amant ne lui avait pas été enlevé. Elle s'était enlevée de son amant. Elle avait connu l'amour fou, puis l'élan stoppé net. Elle s'était sentie comme la perdrix sur laquelle on tire en plein vol. Sauf que d'une certaine manière - elle avait tiré sur elle-mêm." L'amante océane ou les illuminations d'une femme en proie à la mémoire amoureuse. Maria se projette sur l'océan, dans une barque. L'eau lui renvoie le visage de l'homme qu'elle a aimé, pour lequel elle s'est en quelque sorte damnée. Elle revoit des moments. Elle veut mourir, elle veut vivre. Arc-en-ciel de sensations. Le texte dure le temps d'un délire, d'une méditation lumineuse en même temps sur la vie qui est l'amour ou qui n'est rien.